Candidature aux Jeux d’hiver 2018 : la question des installations sportives

Mercredi 21 janvier, Grenoble, Pelvoux, Annecy et Nice, les quatre villes pré-requérantes à la candidature pour l’organisation des Jeux olympiques et Paralympiques d’hiver de 2018, ont présenté leur projet au Conseil d’administration du CNOSF. Ces quatre candidatures marquent une rupture avec le passé en mettant l’accent sur le développement durable et en utilisant de nombreux sites déjà existants, à la différence de Sotchi 2014 ou la quasi-totalité des installations seront construites pour l’évènement.
Ainsi, la construction récente du stade des Alpes à Grenoble permettra d’accueillir les cérémonies d’ouverture et de clôture. Cependant la ville aura du mal à s’appuyer sur les équipements sportifs construits à l’occasion des JO de 1968 laissés à l’abandon. Le budget est estimé entre 200 et 300 millions d’euros.
La candidature de Pelvoux prévoit d’organiser le bobsleigh, la luge et le skeleton sur les infrastructures des JO de Turin 2006. Plus de 80% des installations existent. Il ne manque que les patinoires budgétées pour 280 millions d’euros.
Au cœur du 1er domaine skiable du monde, Annecy dispose déjà de plus de 70% des installations nécessaires à l’organisation de Jeux. Il est envisagé de récupérer certains sites des JO d’Albertville en 1992 (La Plagne pour le bobsleigh et Courchevel pour le saut). Reste à construire deux patinoires, un anneau de vitesse et un tremplin, le tout budgété à 242 millions d’euros.
Enfin, concernant la candidature de Nice, près de 65% des infrastructures existent et le budget estimé pour la seule construction des installations sportives est de 300 millions d’euros. Le futur grand stade pourrait accueillir les cérémonies d’ouverture et de clôture.
Au-delà du choix du CNOSF le 18 mars prochain, la question de l’héritage laissé par de tels Jeux reste posée. (Photo : LORENVU / DPPI-SIPA)

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