Euro 2016 : Metz renonce, Rennes écartée

Lors d’une conférence de presse organisée le 29 février, Dominique Gros, maire de Metz, a annoncé renoncer à la candidature de sa ville pour accueillir des matches de l’Euro 2016, en raison notamment d’un coût trop élevé de rénovation du stade Saint-Symphorien. Cet annonce intervient deux mois seulement après le retrait de la ville de Nancy.

Le maire a dans un premier temps avancé l’absence de ferveur populaire, notant que ‘’la population messine, comme le reste des Français, semble plus préoccupée par la crise économique et sociale que par la rénovation d’un stade. Investir l’argent public dans un stade n’apparait plus comme une priorité.’’

Mais c’est surtout sur le terrain financier que les doutes subsistent. Ils concernent le montant des travaux de rénovation du stade Saint-Symphorien, estimé dernièrement à plus de 60 millions d’euros, mais également au regard de l’incertitude entourant le soutien de l’Etat qui n’est pas en mesure aujourd’hui de confirmer son engagement financier à hauteur de 8 millions d’euros.

Par ailleurs, le président du comité d’organisation de l’Euro 2016, Jacques Lambert, a coupé court aux ambitions de la ville de Rennes d’accueillir certains matchs dans la configuration actuelle de leur stade, fermant la porte à ‘’une quelconque session de rattrapage pour des villes qui n’ont pas, à l’époque, présenté de dossier de candidature dans les formes et les délais prévus par le cahier des charges de la candidature’’ et rappelant que ‘’le processus de candidature des villes à l’accueil de l’Euro 2016 est clos depuis près de deux ans et demi’’.

Photo : Eric Bretagnon / Flash Press – Stade Saint-Symphorien, Metz
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