Extension de Roland-Garros : Boulogne-Billancourt monte au filet

Boulogne-Billancourt avait demandé fin 2008 la concertation sur les projets d’équipements sportifs à Paris situés à leur frontière. Cela concernait principalement la piscine Molitor, le stade Jean-Bouin, le Parc des Princes mais surtout le projet d’extension de Roland-Garros (cf notre article du 16/12/2008). Ce dernier suscite de nombreuses contestations, et notamment venant de la ville de Boulogne-Billancourt et son maire Pierre-Christophe Baguet, qui dénonce la procédure de la FFT et de la Maire de Paris. Depuis l’annonce du projet de l’architecte Marc Mimram, qui a dévoilé la maquette d’une nouvelle enceinte de silhouette asymétrique contenant 3 courts dont un possédant un toit rétractable (15.000 places) sur l’actuel emplacement du Stade Georges-Hébert dans le 16ème arrondissement de Paris, les critiques fusent au sein de la ville de l’ouest parisien. Pour le maire UMP Baguet la décision est incompréhensible, précipitée et totalement inadaptée à l’environnement : ‘’ La Fédération Française de Tennis avait évoqué l’étude préalable d’un toit rétractable sur le Central actuel avant tout nouveau projet extérieur… La ville de Boulogne-Billancourt n’a pas été consultée en amont sur ce projet d’extension situé dans une zone urbaine dense et dont l’utilisation aura des incidences évidentes sur la vie quotidienne de très nombreux Boulonnais…La construction d’un nouveau stade de 15 000 places au stade Hébert aboutira, comme pour le projet d’extension du stade Jean Bouin, à la suppression d’un nouvel équipement destiné au sport amateur et qui accueille actuellement 4 000 scolaires de l’ouest parisien’’ . Le dossier est loin d’être fini, les parties s’opposant au projet (les associations de défense de l’environnement, les riverains boulonnais et parisiens concernés) attendent vivement les réactions de la ville de Paris. (Photo : Antoine Couvercelle / Tennis Mag / DPPI)
> Consulter notre fiche sur les courts de tennis

Aller au contenu principal