L’APF dénonce l’échec de la politique de mise en accessibilité en France

À quelques mois de l’échéance de mise en accessibilité de la France, et à l’occasion du 9e anniversaire de la loi handicap de 2005, l’Association des paralysés de France (APF) a publié le 11 février la 5e édition de son baromètre de l’accessibilité. Si les villes ont fait des progrès, le constat reste « accablant ».

Un total de 95 chefs-lieux départementaux de France métropolitaine ont répondu aux questionnaires de l’APF (Paris n’ayant pas souhaité participer), qui dresse un constat de « grave échec de la politique de mise en accessibilité de la France » et souhaite « que l’accessibilité devienne enfin un enjeu politique pour les élections municipales de 2014 ».

Peu d’évolution au niveau du classement, les villes de Grenoble, Nantes et Caen (qui gagne une place) se partageant les trois premières places. On soulignera qu’aucune ville n’est sous la moyenne en 2013 et les efforts significatifs réalisés par Poitiers et Mont de Marsan (+4,5 points).

Les transports, les écoles et les équipements municipaux sont souvent à la traîne. Les équipements sportifs font figure de bons élèves, avec des évolutions significatives dans l’accès aux piscines et aux stades notamment.

L’APF dénonce également le dispositif des Agendas d’accessibilité programmée (Ad’AP) qui prévoit encore un délai supplémentaire « inacceptable » de 3 à 9 ans et déplore le manque de sanction en cas de non-respect de l’obligation de mise en accessibilité.

Pour rappel, ce sont près de 10 millions de personnes qui sont concernées par le handicap en France auxquels il faut y ajouter toutes les personnes à mobilité réduite (personnes âgées, femmes enceintes, parents avec poussettes, blessés temporaires).

> Consulter le baromètre de l’accessibilité 2013 de l’APF

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