Nombreux projets sportifs touchés par la crise

De nombreux projets sportifs souffrent de la crise économique mondiale. Ubisport vous propose de faire le point sur les dossiers les plus menacés.

Les stades de football sont les premiers touchés. Les propriétaires américains de Liverpool ont remis à plus tard leur projet de construction d’un nouveau stade en raison de l’alourdissement de leurs obligations financières. La Fédération anglaise de football envisage quant à elle d’offrir une partie du capital du nouveau stade de Wembley à des groupes privés afin de renflouer ses caisses. En France, à l’heure où de nombreux clubs défendent leur projet de Grand Stade, la nouvelle donne économique et la pression sur les budgets retardent certains projets hexagonaux. Jean Michel Aulas vient d’annoncer que le Grand Stade de Lyon ne serait pas inauguré avant mai 2013 en raison des difficultés administratives mais également pour financer le projet.
La course automobile n’est pas épargnée. Les Grands Prix de France et du Canada pourraient être supprimés du calendrier 2009 pour des raisons économiques. Max Mosley, président de la Fédération internationale a d’ailleurs tiré la sonnette d’alarme récemment en expliquant que la viabilité économique de la Formule 1 pourrait être menacée à cause de la crise financière mondiale. Autre exemple : les organisateurs de l’Ice Super Star Racing (ISSR) – une nouvelle compétition de course automobile sur glace qui devait avoir lieu cet hiver en France, au Canada, en Suède, en Finlande et en Italie – ont annoncé la suspension pure et simple du projet faute de sponsors.
Le calendrier d’achèvement du chantier des JO 2012 de Londres est également compromis en raison du départ de nombreux ouvriers polonais du bâtiment suite à l’éclatement de la bulle immobilière. D’après l’Equipe du 4 octobre, la construction d’une salle pour le basket, la mise en place de sites spécifiques pour le tir et l’équitation mais surtout le village olympique sont menacés. La faute à la difficulté à lever des fonds et trouver des sponsors. De plus, Londres a déjà vu son budget multiplié par trois depuis l’obtention des Jeux en 2005, pour atteindre 11,8 milliards d’euros, et peut difficilement envisager une nouvelle augmentation du financement public.

Ce n’est que le début. De nombreux autres projets pourraient bien être emportés par la bourrasque venue des Etats-Unis !

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