Quel avenir pour le grand centre aquatique ?
Après les stades et les salles, c’est au tour des piscines d’être au centre des préoccupations de l’Etat. Figurant parmi les seuls équipements rescapés de la candidature de Paris à l’organisation des JO 2012, le projet de piscine olympique est aujourd’hui au point mort. Une réunion technique a bien eu lieu au ministère des sports le 15 février dernier pour évoquer le sujet, en présence de Francis Luyce, président de la Fédération française de natation (FFN), et Patrick Braouzec, président de la communauté d’agglomération Plaine Commune. A cette occasion, l’enveloppe de l’Etat de 15,9 millions d’euros consacrée pour réaliser l’équipement a été confirmée.
A ce jour, trois projets sont en lice. Celui porté par Aubervilliers tient la corde. La ministre des sports, Chantal Jouanno, accueillera à la mi-mars le comité de pilotage du projet de Seine-Saint-Denis, estimé à 71,3 millions d’euros. Le cabinet d’architectes Chaix et Morel a été choisi pour réaliser l’installation aux cinq bassins, dont un couvert d’une capacité de 7.000 spectateurs, et un extérieur disposant de 15.000 places. Les travaux auraient du commencer au printemps 2010…
Deux autres candidats sont officiellement déclarés et la ministre des sports recevra bientôt les élus de Nice et Marseille intéressés par ce grand centre aquatique. Mais ces deux projets sont moins aboutis. Alors qu’on parle de quatre bassins et 30 millions d’euros pour Nice, les contours de l’équipement que pourrait accueillir Marseille sont encore très flous.
La France compte aujourd’hui 18 piscines de 50 mètres disposant d’au moins 800 places. Et seuls les équipements de Strasbourg, Chartres et Saint-Raphaël offrent une capacité d’accueil de 2.000 spectateurs. La France devra encore attendre avant de pouvoir accueillir des Mondiaux ou des Championnats d’Europe de natation.
Photo : Stéphane Kempinaire / DPPI – Championnat de France petit bassin, piscine de Chartres – 3 décembre 2010
Consulter les Fiches Ubisport consacrées aux piscines