La France déterminée à moderniser ses stades, Euro 2016 ou pas

L’enveloppe de 150 millions d’euros promise par l’Etat en aide aux douze villes candidates à l’Euro 2016 pour la rénovation et la construction des stades sera versée même si la France n’organise pas la compétition, a indiqué le 2 décembre la secrétaire d’Etat aux Sports. ‘’Cette subvention n’est plus conditionnée à une quelconque obtention de l’Euro’’, a-t-elle déclaré à l’issue d’une réunion à l’Elysée avec les dirigeants du football français et les maires des villes candidates. ‘’Ça veut dire qu’il est urgent de rénover les stades, Euro ou pas. Nos stades ont 66 ans de moyenne d’âge et de toutes les façons il faut engager ce processus de rénovation’’, a précisé Rama Yade.
Concernant la répartition de cette participation de l’Etat, ‘’10% du montant annoncé des travaux’’ seront versés pour chaque stade, à l’exception du Stade de France et du Parc des Princes, dont les rénovations seront exclusivement financés par des investissements privés.
En conséquence, Bordeaux et Lille, qui avaient initialement chiffré les montants de l’aide nécessaire à la construction de leur grand stade respectivement à 45 et 50 millions d’euros, devront se ‘’contenter’’ de 20 et 30 millions d’euros. La ville de Bordeaux a rapidement mis ses chiffres à jour dans un communiqué :  »Au regard d’un coût du stade et de ses abords estimé entre 180 et 200 millions d’euros, le financement dorénavant acquis pour cette réalisation est donc de 175 millions d’euros, à savoir 100 millions d’euros pour (le club) les Girondins, 20 millions d’euros de l’Etat, 15 millions d’euros de la ville et l’engagement de principe pour le même montant de la CUB (Communauté urbaine de Bordeaux) et de la région, auxquels peuvent s’ajouter 10 millions d’euros pour le naming’’.

(Photo : Eric Bretagnon / Flash Press – Stade de la Meinau, Strasbourg)

Aller au contenu principal